Extranet FSU-MTES-MCT

Plan de relance de l’économie (CTM du 4 mai 2020)

publié le 7 mai 2020

Avertissement :

Après le départ de la ministre, puis de la secrétaire générale à 17h, la plupart des organisations syndicales a quitté la séance sans qu’aucun des points inscrits à l’ordre jour soit véritablement examiné.

Pour la FSU

Ce que nous avons eu l’occasion d’exprimer au conseiller social de la ministre, en amont de ce CTM :
Nul ne peut ignorer l’effondrement de la biodiversité ni la réalité du changement climatique. A l’échelle du vivant, la crise sera bien plus puissante. Faut-il vraiment que la crise écologique prenne une ampleur cataclysmique pour revoir notre modèle économique et social ?
Tirons les leçons de la crise sanitaire : l’urgence écologique et sociale nécessite des moyens d’urgence et d’ampleur. A commencer par un service public fort, au cœur de nos ministères, pour savoir, conseiller, inciter, contrôler ; à l’opposé de sa destruction méthodique enclenchée depuis plus de dix ans.
Il est grand temps d’afficher une ambition de rupture avec nos ministères à la manœuvre, indépendamment du joug de Bercy.
La FSU, avec les autres organisations syndicales, demande :

  • Un moratoire sur les suppressions d’emplois programmées en 2020 aux MTES et MCTRCT, et au-delà une loi de programmation pluri annuelle écologique et sociale, qui redonne à nos ministères les moyens d’agir dès 2021.
  • l’arrêt immédiat de toutes les réformes, restructurations et transferts de missions engagés dans les services et Établissements du pôle MTES-MCTRCT au seul motif de contrainte budgétaire, ainsi que la constitution des Secrétariats Généraux Communs.
  • la réattribution aux CAP et CCP de leurs prérogatives et compétences antérieures à la loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique.

En réponse, la ministre parle d’accélération sur la transition écologique et solidaire et nous dit avoir demandé une revue des missions pour valoriser les missions essentielles de ce ministère en vue des discussions budgétaires avec Bercy.
Mais nous ne pouvons pas nous satisfaire des quelques propos de la ministre se référant à des processus non stabilisés (green deal, propositions de la convention citoyenne pour le climat).